Hier encore, en entrant dans une maison on pouvait retrouver un petit meuble en bois déposé dans le hall d’entrée: le banc de quêteux. Il servait à héberger, le temps d’une nuit, ces hommes venus des grands chemins. En échange de cet hébergement, les quêteux offraient des services de ramencheux, d’affûtage de couteaux, ou celui de conteur d’histoire. Suivant les traces de ces quêteux, Patrick Dubois a chaussé de vieilles bottes et passé un sac de marin par-dessus son épaule. Il avait besoin de se raconter leur histoire ; de marcher avec eux ; d’être libre comme eux.
Depuis, il y a encore un quêteux qui, dit-on, se promène sur les routes du Québec en offrant ses histoires contre un brin d’hospitalité ; j’espère qu’on le racontera encore longtemps.
À La maison du conte